La courtisane Takigawa
Vers 1794-1795
Hatsu-uri zashiki no zu Ogiya Takigawa, la courtisane Takigawa de la maison de thé Ogiya, illustration de la fête donnée pour la première vente du nouvel an,
Série : Seirô bisen awase, "Comparaison de beautés choisies des maisons vertes".
Signé : Eishi giga,
Sceau de l’éditeur : Eirindô
Éditeur : Iwatoya Kisaburô
Cette estampe au fond recouvert de mica sombre est une version antérieure très recherchée.
La courtisane Takigawa arrange une épingle à sa coiffure élaborée. Son élégante silhouette se déploie en une longue courbe du tombé de la robe jusqu’au prolongement du regard tandis que le pivotement du corps se poursuit dans le mouvement du bras.
Cette allure altière exprime la quintessence du style de beauté d’Eishi. Des silhouettes aristocratiques très allongées de femmes raffinées sur un fond uni. Moins novateur qu’Utamaro, mais produisant des œuvres à l’esthétique personnelle très affirmée, Eishi est un artiste notable dans l’univers de l’estampe. Il influence de nombreux élèves, dont Eishôsai Choki (act. 1780-1809), Chôkôsai Eisho (act. 1793-99), Chôkyôsai Eiri (act. 1794-96), et Reikisentai Eiri (act.1790s-1820s)